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CÉLIA BOUHELIER, LA VOIE DE L’IMPRESSION

[RENCONTRES] 

Après avoir reçu le 2ᵉ prix de la catégorie bac pro l’année dernière (2024), Célia Bouhelier, à tout juste 19 ans, vient de décrocher cette fois le 1er prix de la bourse ImpriFrance de la catégorie BTS. Échange avec une jeune fille enjouée et dynamique qui semble avoir trouvé sa voie dans le monde de l’imprimerie.

Issu du magazine Connect’ 70 – juillet 2025

« J’ai découvert cette filière lors d’un stage de 3e en entreprise. Cela m’a tout de suite plu. J’ai donc voulu faire un bac pro et j’ai
enchaîné par une première année de BTS Études de réalisation d’un projet de communication (ERPC), option impression, au sein du lycée Argouges de Grenoble, raconte Célia Bouhelier. Au début, je penchais plutôt pour une carrière dans le graphisme. Mais, durant mes différentes expériences, j’ai compris que les métiers de l’impression, plus riches, plus variés que le graphisme pur que je juge assez répétitif, me correspondaient mieux. Depuis, je ne lâche plus cette spécialité. Je m’investis à fond. Et je veux persister dans cette voie-là. »

Récemment, Célia a d’ailleurs effectué un stage de deux mois chez Coquand Imprimeur (Fontaine) où elle a reçu le 27 juin dernier son diplôme de la bourse ImpriFrance. « Cela va m’aider à financer la suite de mes études, notamment ma deuxième année de BTS. Et me permettre de trouver un premier job peut-être un peu plus éloigné géographiquement de Grenoble que ce que j’envisageais au départ », souligne celle qui souhaiterait poursuivre son cursus tout en ayant envie d’intégrer assez vite le monde professionnel pour approfondir ses connaissances et se perfectionner.

« C’est bien que des entreprises comme celles du réseau d’ImpriFrance prennent des étudiants en stage ou en alternance. Dans notre région, il est parfois difficile d’en obtenir parce qu’il n’y a plus beaucoup d’imprimeries dans le tissu économique local. Et c’est bien que des entreprises telle Coquand nous donnent ensuite envie de continuer dans la filière », ajoute t-elle.

CRÉER SA PROPRE STRUCTURE 
Quand on lui pose la question du travail dans un monde essentiellement masculin, Célia rétorque : « Je n’y vois pas de
difficulté particulière. Plus il y aura de femmes dans les ateliers, plus nous ferons évoluer les mentalités. »

Alors, comment se projette-t-elle dans les cinq ans à venir au sortir de ses études ? « Je serai certainement dans une imprimerie, mais je ne sais pas encore à quel poste », répond-elle. Et dans les dix ans ? « J’aimerais bien pouvoir créer ma propre entreprise pour participer au développement du secteur et pouvoir à mon tour expliquer tout l’intérêt de ces beaux métiers aux étudiants. Je voudrais leur donner envie de s’engager dans ce milieu passionnant. » La boucle serait alors bouclée.