Charivari. Bruit assourdissant, vacarme, boucan, définit le dictionnaire. C’est cette raison sociale qu’a choisie Fabrice Faure pour rebaptiser son groupe situé dans le Grand Ouest. « À l’origine, je voulais le nommer Carpe diem, du nom de ma holding, mais une entreprise qui portait déjà cette appellation m’a attaqué en justice. Alors, j’ai opté pour Charivari comme un clin d’œil pour tourner en dérision cette péripétie qui a fait un petit pataquès dans notre région d’implantation », s’en amuse encore Fabrice.
Entré dans l’imprimerie IRO de son père en 1984, basée à la Rochelle, Fabrice, aujourd’hui âgé de 59 ans, en devient dirigeant en 2000, avant de la racheter en 2002. « Je me suis vite aperçu que notre métier était chroniquement récessif et je me suis demandé comment assurer l’avenir de l’entreprise. »
À l’époque, la réponse tient en deux points : diversification et croissance externe. « J’ai donc exploré ces deux pistes. L’idée était de grossir pour pouvoir maigrir. » Fabrice procède à plusieurs opérations de reprise, souvent de sociétés ou de clients en difficulté, comme une régie publicitaire. Et il jette les bases du groupe IRO qui deviendra quelques années plus tard le groupe Charivari. « Selon moi, les trois piliers du succès d’une entreprise graphique sont le commerce, la technique et la gestion. J’estime que ce métier est générateur de contraintes et de stress. Il n’y a que dans la passion que l’on peut y résister. Le devenir d’une PME/PMI, c’est avant tout ce que le dirigeant souhaite être et faire dans le futur. Or, ces dernières années, j’avais plutôt envie de me consacrer à une activité de gestionnaire. »