Une première mondiale chez ITF Imprimeurs

« Nous avions trois presses en production, dont la dernière acquise en 2019. Nous étions déjà en surcapacité et, avec le Covid, elles étaient d’autant plus à l’arrêt », indique Gilles Fouquet, à la tête de l’entreprise. Dans une logique d’optimisation et de rationalisation du parc machines, il décide alors de remplacer deux presses par la toute nouvelle Rapida 76 Pro de Koenig & Bauer. « Un vrai bijou de technologie. Et son design en fait un très bel objet », ajoute-t-il fièrement.

Conçue pour être présentée à la Drupa 2020, manifestation annulée pour cause de crise sanitaire, elle n’avait jamais été sortie des cartons. Ses points forts ? Beaucoup de petites améliorations qui facilitent la vie des conducteurs :

• plaques sans coudage,
• éclairage intégré des groupes,
• nouveau système de marge SIS…

Koenig & Bauer a pensé à tout ! Le montage a été orchestré par une équipe de professionnels français, allemands et tchèques de chez KBA. Les opérateurs ITF Imprimeurs ont ensuite été formés pendant trois semaines au maniement de ce bijou technologique.

Cette presse 5 couleurs et vernis acrylique, surélevée, préparée pour le carton, et dotée du format américain 60,5×75 cm, est aussi taillée pour le packaging. Le changement de plaques se fait automatiquement en moins d’une minute. Sa capacité d’impression de 16 000 feuilles par heure permet à ITF Imprimeurs de gagner en productivité.

« Ce format agrandi sera intéressant pour nos clients liés au packaging », explique le dirigeant, qui ajoute que « pour accompagner cet investissement de manière optimale, le CTP a également été renouvelé ».

« Il était plus que nécessaire de changer notre CTP, âgé de 11 ans. Il ne perforait pas les plaques automatiquement », explique Gilles Fouquet. Le CTP Avalon N8 d’Agfa, couplé à un double chargeur de palettes, offre une capacité de chargement de 2 400 plaques offset.

Fini donc le chargement par paquets de 50 plaques ! Désormais, ce sont deux palettes de 1 200 plaques de chaque format qui sont insérées. « On augmente ainsi la vitesse de gravure en supprimant les arrêts et, surtout, on diminue les problèmes de manutention. » Ces deux machines représentent un investissement global de 1,2 million d’euros.