DOCUMENTS HAUT DE GAMME EN COURTES SÉRIES : OUI, C’EST POSSIBLE !

Connect’ : Pouvez-vous nous présenter votre entreprise en quelques mots ?

Jean-Philippe Neuville :
IGR Groupe est issu du regroupement en septembre 2023 de Neuville Impressions et de l’imprimerie SEIC. Se sont également joints à nous l’Imprimerie Buxynoise et l’atelier Les Clémences spécialisé dans la production d’icônes religieuses. Nous sommes aujourd’hui installés dans un bâtiment de 4 000 m² à Montceau-les-Mines. Nous sommes 23 personnes et réalisons un chiffre d’affaires annuel de 3,6 M€. Notre production se partage entre des travaux de labeur, de l’étiquette bobine et du packaging.

Frédéric Barbey :
PVP est une imprimerie grand format, spécialisée dans la production de PLV, de signalétique et de décoration de points de vente, pour une clientèle de marques et d’enseignes de grande distribution. Nous sommes à Digoin, en Saône-et-Loire. Nous sommes 70 personnes et réalisons un chiffre d’affaires de 11 M€.

Connect’ : Dans quel contexte vous êtes-vous intéressé à la Revoria ?

Jean-Philippe Neuville :
Nous sommes équipés en offset et en numérique. Nous utilisons une presse Komori 5 groupes LED-UV plus vernis flexo, en format 37 pouces. Et nous étions équipés d’une presse numérique couleur Konica Minolta AccurioPress C6100 produisant 100 pages/min en format SRA3+. Notre AccurioPress C6100 avait cinq ans et nous souhaitions la renouveler. Parallèlement, notre production numérique avait progressé au fil des années au point que nous arrivions à saturation avec une seule presse. Nous avons donc choisi d’investir dans deux presses numériques. Nous avons choisi une Konica Minolta 14010S quatre couleurs plus blanc, en 140 pages/min pour les moyennes séries. Et nous l’avons donc complétée par une Fujifilm Revoria 85S en quatre couleurs plus cinquième groupe, à 85 pages/min en A4 (47 pages/min en A3) pour produire des travaux plus qualitatifs en très courtes séries.

Frédéric Barbey :
Nous avons un second site dans le centre de Digoin où est installée notre agence de communication Alibee by PVP, qui s’adresse à une clientèle locale intéressée par des flyers, de petites affiches, des dépliants, etc. Cette agence était équipée d’une presse numérique d’entrée de gamme Canon C710 et sous-traitait la majeure partie de sa production imprimée. La C710 arrivant au terme de sa location financière, nous avons voulu réintégrer une part de notre production mais aussi monter en gamme et proposer des travaux de communication plus qualitatifs et toucher ainsi une nouvelle clientèle.

Connect’ : Que recherchiez-vous ? Quel était le besoin ?

Jean-Philippe Neuville :
Nous voulions nous démarquer en proposant des documents premium en petites séries de 50 à 1 000 exemplaires. L’idée était de nous différencier, avec des travaux originaux, le cas échéant sur papiers de création de fort grammage, avec un rendu couleur très haut de gamme et des teintes métallisées. La Revoria répondait bien au cahier des charges, grâce à son cinquième groupe pouvant recevoir soit une encre blanche, soit une encre rose fluo permettant notamment d’obtenir de très beaux tons de chair ou de simuler des teintes Pantone, ou encore une encre métallique dorée ou argentée. La Revoria est arrivée au printemps 2025.

Frédéric Barbey :
Je souhaitais une presse numérique toner cinq groupes, permettant d’élargir le gamut d’impression et de réaliser des effets originaux. Je voulais aussi pouvoir intégrer des modules de finition en ligne. L’objectif était de créer de l’originalité, en proposant des travaux premium à une clientèle locale avec essentiellement des besoins de communication en courte ou très courte série. Nous avons choisi une Revoria EC2100S produisant 100 pages/min en A4 ou 55 pages/min en A3.

Connect’ : Avez-vous regardé d’autres presses numériques avant de vous décider ?

Jean-Philippe Neuville :
Nous avons consulté Ricoh, Canon, Konica Minolta et Fujifilm qui sont des partenaires d’ImpriFrance, et nous avons finalement choisi la Revoria. Son moteur pouvant se décliner de 80 à 120 pages/min est un plus, car cela permet d’adapter son investissement à la juste productivité nécessaire. Et le moteur existe depuis déjà un moment et a fait ses preuves. Enfin, Fujifilm était très bien placé en matière de prix.

Frédéric Barbey :
Nous avons consulté trois fournisseurs du groupement ImpriFrance : Canon, Ricoh et Fujifilm. Seuls Ricoh et Fujifilm proposaient une solution à cinq groupes et le changement du cinquième groupe m’a semblé plus facile sur la Revoria, où c’est le groupe d’impression complet qui s’échange lorsqu’on veut passer d’une encre à l’autre. Fujifilm avait également la meilleure offre tarifaire.

Connect’ : Quel bilan faites-vous à ce stade ?

Jean-Philippe Neuville :
La Revoria correspond bien à ce que nous en attendions. La qualité d’impression est au rendez-vous. En particulier, la presse parvient à imprimer avec précision dans les aspérités d’un papier texturé, ce qui n’est pas nécessairement le cas de tous les modèles concurrents. C’est un véritable couteau suisse, capable d’imprimer sur une grande variété de supports. Nous pouvons aujourd’hui proposer de la communication haut de gamme, tout en conservant des prix raisonnables sur de la courte série.

Frédéric Barbey :
Notre presse a été installée début septembre 2025, avec les modules pour de l’encre blanche, de l’encre rose fluo, des encres métalliques et du vernis. Nous sommes au tout début de notre production, mais je constate dès à présent qu’elle apporte la bonne réponse pour élargir nos possibilités bien au-delà de ce qui est possible avec une presse numérique classique. Notre agence est une très petite structure, traitant de petites quantités avec un besoin de créativité dans nos options d’impression. La Revoria répond parfaitement à ce besoin.