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Dorothée Schoutteten, LVH

[TÉMOIGNAGE] 

Découvrez le troisième témoignage, celui de Dorothée Schoutteten, engagée dans la démarche de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC).

Lors de la plénière RSE ImpriFrance 2024, elle a partagé ses motivations, les actions concrètes mises en place pour réduire l’empreinte carbone de LVH, ainsi que les défis rencontrés tout au long de ce parcours.

Quelle a été votre motivation initiale pour rejoindre la démarche du CEC ?

Je m’intéressais la CEC depuis un an avant de nous engager. Nous avons pris conscience que si nous n’intégrons pas les enjeux environnementaux dans notre stratégie, cela sera préjudiciable à long terme. L’enjeu n’est pas seulement écologique, mais aussi économique. Nous risquons d’être impactés par des évolutions législatives, notamment autour de la PLV, avec la possibilité de ne plus faire de PLV ou d’avoir une obligation de réutilisation des supports. C’est ce qui nous a poussés à rejoindre la CEC.

Dorothée Schoutteten

Quelles sont les actions que vous mettez en place ?

Nous avons d’abord sensibilisé nos équipes en interne. Par exemple, nous avons créé un groupe CEC au sein de l’entreprise, qui réunit des représentants de chaque secteur pour travailler ensemble sur des thématiques inspirées des sessions CEC.

Une autre action concrète est une journée client que nous avons organisé en octobre et qui sera dédiée à l’écoconception des PLV. Nous avons abordé cette journée non pas comme une démarche commerciale, mais comme un moment de co-construction avec nos clients, en les invitant à réfléchir avec nous à l’avenir de la PLV.

Que vous apporte la démarche proposée par la CEC ?

La CEC a été un véritable catalyseur de réflexion pour nous. Elle nous offre des ressources et des outils pour transformer notre manière de penser et de fonctionner, en particulier sur des sujets comme l’écoconception. Elle nourrit également notre légitimité auprès de nos clients et de nos collaborateurs présents et à venir, surtout dans un contexte où la sensibilité à la RSE devient de plus en plus importante. Dernièrement, nous avons recruté un nouveau commercial qui devait avoir une appétence et une connaissance pour ces sujets.

 

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontré ?

Malgré l’enthousiasme, le quotidien nous rattrape rapidement et il est facile de se laisser happer par les urgences opérationnelles. Il faut également savoir quoi partager et comment le faire sans effrayer les équipes

Quels sont les points clés que vous voulez partager à des confrères chefs d’entreprise ?

Je suis convaincue que participer à la CEC est crucial, même d’un point de vue purement business. Si on n’anticipe pas ces enjeux, on sera rapidement dépassés, surtout face à des clients de plus en plus exigeants en matière de RSE. La CEC nous offre non seulement une formation de qualité avec des intervenants riches, mais aussi un cadre où l’on peut échanger avec des entreprises d’autres secteurs. Cet écosystème nous permet de nous entraider et de bénéficier d’un accompagnement qui va bien au-delà d’une simple formation.

 

Quelles est votre vision de l’avenir ?

Nous comptons poursuivre notre engagement au-delà des sessions. Nous souhaitons maintenir un groupe CEC en interne pour continuer à réfléchir ensemble à l’avenir de l’entreprise, et nous resterons impliqués au sein de la communauté CEC, en témoignant de notre parcours et en partageant les bonnes pratiques. Nous avons l’intention de rester actifs parmi les alumni pour continuer à nous nourrir mutuellement.

 

 

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